L’entraînement en altitude (ou hypoxique) expose l’athlète à une fraction d’oxygène réduite, en montagne ou en chambre simulée. En cyclisme, on rencontre classiquement trois organisations : vivre et s’entraîner en altitude (LHTH), vivre haut et s’entraîner bas (LHTL), ou des expositions hypoxiques intermittentes. Ces architectures visent des adaptations hématologiques (augmentation de la capacité de transport d’oxygène) et ventilatoires, tout en préservant la qualité des séances spécifiques. Pour un cycliste, l’enjeu est double : optimiser la capacité aérobie durable (hémoglobine, masse sanguine) et traduire ces adaptations en performance mesurable, sans compromettre la charge et la qualité technique des entraînements à l’allure cible.